La fabrique du "Made in France"
Comment le dictact du monde financier met en péril le "made in France"
Les choix politiques nous renvoient irrémédiablement vers une réalité si prégnante aujourd'hui. Ce pincement au coeur ressenti lorsqu'on apprend par la presse ou s'informant un peu plus sur l'état de nos produits de consommation que le made in France n'est plus qu'une illusion. Je suis atterrée, pour ma part, d'apprendre que l'UE en est la principale responsable. parfaitement. Voilà ou mène ce besoin oppressant de libéralisation, à commencer par cette libre circulation des marchandises et ou le blas blas anti-concurrentiel devenu notre lot quotidien de sottises si bien admis par l'ensemble. Ouvrons les yeux. Oui comment peut-on continuer à se laisser berner ?
C'est une faillite programmée, un dépeçage en règle. L'UE et la commission européenne en première ligne ont permis à tous ces fringuants industriels étrangers de pouvoir ce targuer du "label" made in France, simplement parce que leur production frôlait nos frontières et que l'assemblage y était réalisé. Qu'importe l'origine du produit, qu'importe le droit social et environnementale bafouée. Voilà d'ailleurs une nouvelle façon déguisée de réduire nos efforts de progrès social et d'acquis si chèrement obtenue... Je ne cherche à défendre un protectionnisme acharné, au contraire je serai plutôt pour une mondialisation accrue mais avec un relèvement des conditions humaines et sociales. Non pas un nivellement continue vers le bas au prise avec les exigences d'un marché financier trop glouton et si dévastateur de bien être. Non rien de tout cela. Mais qu'est ce qui m'anime en ce jour de grâce ? Rien d'autre que la liberté de choix. Comme tout citoyen, je veux connaître ce qui se cache derrière tel assemblage tel ingrédient, je veux connaître le pays qui le fabrique. Non par nationalisme mais pour avoir le droit de refuser de consommer un produit fabriqué dans un pays qui ne respecte ni mes valeurs ni les lois en vigueur dans mon pays...par exemble.
Le "made in France" n'est plus relayé aujourd'hui par le Gouvernement qu'au rang de simple indicateur. C'est ce que nous propose le clinquant ministre de l'Industrie Christian Estrosi. Fort de leur impuissance nos gouvernants en viennent à n'être que de simple thermomètre ou des indic' au sens le plus péjoratif qui soit. Ils sont devenues les chantres d'un déclinisme seul à même de légitimer leur politique publique corrosive. Mais qu'on-t-il à proposer ces grands observateurs ? Nous affublerait-il d'une positive attitude qu'un temps il nous aurait manqué, à nous méchants et bougons français(e)? En aurait-il oublié leur mission première, celle qui consisterait à être des décideurs ?
Je vous invite à lire, à titre d'information, un article du 1er septembre 2010 paru dans Libération
de YANN PHILIPPIN, titré : Gamelle sans appel pour le "made in france".
